Aux États-Unis, les sciences du climat menacées d'extinction : l'administration propose de les remplacer par des discussions sur la météo locale.
Washington D.C. (Département d'État).
Washington D.C. (Département d'État).
Le monde est au bord du précipice, mes chers lecteurs, et non, ce n'est pas à cause de l'uranium enrichi ou des cryptomonnaies. C'est bien pire. Les chancelleries internationales retiennent leur souffle, les stratèges géopolitiques s'arrachent les cheveux (ceux qui leur en restent), car l'administration américaine vient de franchir une ligne rouge tracée à la craie, puis effacée par une bourrasque inattendue. Nos informateurs, noyés sous les communiqués lénifiants, confirment le pire : les États-Unis envisagent, ni plus ni moins, de saborder l'intégralité de leurs programmes de "sciences du climat" pour les remplacer par de "stimulantes discussions sur la météo locale".
C'est une manœuvre d'une audace inouïe, un véritable coup de poker post-moderne qui redéfinit les contours de la diplomatie du déni. On murmure, dans les couloirs feutrés de l'Oncle Sam, que l'idée aurait germé lors d'une réunion bilatérale sur l'avenir des prévisions de pollen. Le Président, avec une vision digne des plus grands négociateurs de cour de récréation, aurait tranché : "Ces histoires de climat, c'est comme les haricots verts, personne n'en veut. Parlons plutôt s'il va pleuvoir pour le barbecue de dimanche, c'est plus concret et ça rassemble." Un argumentaire d'une puissance submersive, n'est-ce pas ?
Les répercussions sont d'ores et déjà titanesques. Le Secrétaire général des Nations Unies, déjà à bout de nerfs après avoir tenté de régler la dispute sur le partage du goûter entre deux puissances émergentes, a émis un communiqué d'une fermeté exemplaire : "L'ONU regrette cette approche... disons... décomplexée de la réalité atmosphérique. Nous réitérons notre appel à ne pas confondre le réchauffement global avec une mauvaise passe de la saison des allergies." On sent l'impuissance poindre, comme la rosée du matin sur une pelouse aride.
Ce sommet de la dernière chance, ce chantage au parapluie, promet de redessiner les alliances. On s'attend déjà à ce que la Chine propose d'échanger des experts en typhons contre des influenceurs météo, tandis que l'Europe, fidèle à son rôle de mère poule, s'apprête à organiser une collecte de fonds pour envoyer des anoraks aux scientifiques américains.
Préparez-vous, car la semaine prochaine, le Pentagone annoncera que l'évaluation des menaces internationales sera désormais basée sur l'alignement des planètes et les horoscopes chinois. Nous sommes entrés dans une nouvelle ère, celle de la géopolitique astrologique, où les traités seront signés sous le signe du Taureau. Que les dieux du vent nous soient cléments.
Zone de retour à la réalité
🤯 Vous n'avez pas compris la blague ? Lisez la réalité (c'est plus chiant).(Lien externe vers une source d'information garantie 100% sans humour)