Dispositif 'Adopte une poule' : le gouvernement annonce que toutes les poules de France sont désormais des 'influenceuses à impact positif'.
Bruxelles (Siège de l'OTAN).
Bruxelles (Siège de l'OTAN). La nouvelle est tombée comme un coup de masse sur le grand échiquier des relations internationales : la France, par la voix de son gouvernement, a élevé l'intégralité de sa population avicole au rang d'« influenceuses à impact positif ». Un coup de poker diplomatique ? Une provocation post-moderne ? Ou simplement la dernière lubie d'un exécutif en mal de narratif ? Votre dévoué serviteur, qui a vu des chèvres négocier des traités de libre-échange et des lamas présider des commissions parlementaires, reste, lui, à peine effaré.
Les chancelleries du monde entier sont en émoi. À Berlin, on s'interroge sur la réciprocité de cette reconnaissance pour les cochons d'élevage allemands. À Washington, le Pentagone aurait déjà débloqué des fonds pour une étude sur l'influence des dindons sur les marchés boursiers. La notion même de "soft power" est ici redéfinie, non plus par la culture ou la technologie, mais par la production d'œufs frais et une certaine capacité à gratter le sol avec conviction.
Le président Macron, visiblement agacé par les réactions mitigées, a twitté ce matin, d'une humeur que l'on qualifiera de pré-pubère : « Si les poules ne sont pas influenceuses, alors la France n'est plus la France. Point barre. À bon entendeur. » Une saillie digne des meilleures négociations bilatérales sur le prix du goûter à la maternelle de l'Élysée.
L'ONU, toujours prompte à réagir après la bataille, a convoqué une session d'urgence du Conseil de Sécurité pour débattre du statut des animaux domestiques en tant qu'acteurs géopolitiques non-étatiques. Le Secrétaire Général, dans un communiqué dont la vacuité n'a d'égale que sa longueur, a « exhorté toutes les parties à la désescalade de la tension intra-poulailler et à privilégier le dialogue constructif pour un avenir avicole pacifique et inclusif. » En d'autres termes : ils n'ont pas la moindre idée de ce qui se passe.
Quant à la semaine prochaine ? On murmure déjà que la prochaine étape sera de décerner un Prix Nobel de la Paix aux moutons de Panurge pour leur esprit de cohésion, ou de déclarer les lapins de garenne patrimoine immatériel de l'humanité. Le vrai défi sera de maintenir l'équilibre géopolitique lorsque les coqs de basse-cour exigeront leur droit de veto au G7. Bernard Baroudeur vous l'affirme : ce n'est que le début. Et comme toujours, la bêtise humaine n'a de limites que l'imagination débordante des bureaux de presse.
Zone de retour à la réalité
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