Donald Trump déclare la guerre aux pharmacies, accusées de détenir des arsenaux de destruction massive.
Washington (Bureau Ovale).
Donald Trump déclare la guerre aux pharmacies, accusées de détenir des arsenaux de destruction massive.
Washington (Bureau Ovale).
Dans un mouvement audacieux qui redessine les contours de la sécurité planétaire, l'ancien – ou futur, qui sait – locataire de la Maison Blanche, Donald J. Trump, a procédé à une requalification sémantique et militaire sans précédent. Les officines pharmaceutiques, ces modestes temples de la gélule et de l'onguent, se retrouvent propulsées au rang de menaces existentielles, leurs étagères chargées d'« armes de destruction massive ».
Le Fentanyl, ce joyau de la pharmacopée moderne mais poison fatal entre de mauvaises mains, a été formellement estampillé comme l'équivalent d'une arme chimique. On imagine déjà les commandos SEAL démantelant des stocks de Doliprane, ou des drones Predator ciblant des boîtes de Smecta, soupçonnées d'abriter des agents pathogènes dissimulés. Cette escalade rhétorique, digne d'une cour de récréation où l'on décrète la guerre à l'enfant qui a piqué le goûter, n'a pas manqué de susciter l'émoi dans les chancelleries les plus blasées. La stratégie de la tension semble désormais s'appliquer aux distributeurs de pastilles pour la gorge.
Un diplomate chevronné, ayant survécu à la guerre froide et à l'intégralité du catalogue Netflix, a murmuré, excédé : « Franchement, à force de crier au loup devant chaque boîte de Strepsil, on ne sait plus où est la véritable menace. C'est comme quand votre petit-neveu menace de vous 'bombarder' avec des Legos. » Les Nations Unies, éternel syndic de copropriété global, ont exprimé leur « vive préoccupation » dans un communiqué pré-rédigé, tandis que l'Organisation Mondiale de la Santé envisageait d'envoyer des casques bleus pour sécuriser les pharmacies de garde.
Pendant ce temps, dans une manœuvre post-moderne d'une audace conceptuelle inouïe, M. Trump jongle avec la reclassification du cannabis, transformant ainsi les dealers de rue en potentiels vecteurs de recherche scientifique. Les cartels, qualifiés d'« organisations terroristes », doivent s'interroger sur leur statut juridique : menace géopolitique ou simple concurrence déloyale sur le marché du bien-être ?
On attend avec une lassitude non dissimulée le prochain sommet bilatéral d'urgence, probablement consacré à la menace des catalogues IKEA sur l'équilibre mondial.
Zone de retour à la réalité
🤯 Vous n'avez pas compris la blague ? Lisez la réalité (c'est plus chiant).(Lien externe vers une source d'information garantie 100% sans humour)