La BBC priée de verser 10 milliards de dollars à Trump pour avoir « monté » un portrait trop réaliste.
Washington (Conseil de Sécurité Nationale, annexe Palm Beach).
La BBC priée de verser 10 milliards de dollars à Trump pour avoir « monté » un portrait trop réaliste.
Washington (Conseil de Sécurité Nationale, annexe Palm Beach).
Chers lecteurs, fidèles compagnons de cette mascarade planétaire, il semblerait que nous soyons, une fois encore, au seuil d'une crise transatlantique d'une portée inouïe. Non pas pour un traité commercial ou un conflit armé, mais pour un différend, disons, éthico-esthétique. Donald J. Trump, le colosse blond dont les moindres caprices font trembler les chancelleries, réclame la modique somme de 10 milliards de dollars à la vénérable – mais visiblement imprudente – British Broadcasting Corporation. Motif ? Avoir osé diffuser un portrait jugé, je cite, "trompeur".
Imaginez la scène. La BBC, ce mastodonte de l'audiovisuel, s'est fendue d'un montage, une sorte de docu-fiction néo-réaliste dans son émission phare « Panorama », qui aurait eu l'outrecuidance de suggérer que Monsieur Trump aurait "mis des mots dans sa propre bouche", l'incitant à haranguer ses fidèles vers le Capitole. Une œuvre, reconnaissons-le, d'une audace narrative rare, flirtant avec les limites de la subversion post-moderne. Le président de la BBC, Samir Shah, a bien tenté une missive d'excuses, une manœuvre diplomatique de la dernière chance digne des conciliabules d'une cour d'école, mais en vain.
« Ils ont pris des fragments de ma parole pour créer une œuvre dystopique qui ne me représente pas ! » aurait pesté l’ex-locataire de la Maison Blanche, cité par un conseiller anonyme. « C'est comme si l'on redécoupait Picasso pour le faire ressembler à un Van Gogh ! C'est une trahison ! Je veux des dom-mages et des intérêts pour cette violation flagrante de ma propriété intellectuelle et de mon image ! »
Face à cette escalade médiatico-judiciaire, l’Organisation des Nations Unies pour la Culture et le N'importe Quoi (ONUCQ) s'est déclarée "profondément préoccupée par la dérive des tensions sur le front de la création audiovisuelle". Le Secrétaire Général adjoint a même évoqué une "menace pour la liberté d'expression dans sa dimension la plus personnelle". En clair, l'ONU est aussi impuissante qu'un jury de festival face à un film iranien soporifique.
La semaine prochaine, attendez-vous à ce que la Cour Pénale Internationale se saisisse de l'affaire du "montage tendancieux", ou que l'OTAN déploie des observateurs pour évaluer la qualité du final cut. L'absurde n'a décidément pas de limites, et nous sommes tous les figurants de ce grand spectacle.
Zone de retour à la réalité
🤯 Vous n'avez pas compris la blague ? Lisez la réalité (c'est plus chiant).(Lien externe vers une source d'information garantie 100% sans humour)