L'Agence de Protection de l'Environnement américaine : 'Le réchauffement ? C'est juste la Terre qui fait des pirouettes et les volcans qui s'ennuient'.
Washington (Épicentre de la Réalité Alternative).
L'Agence de Protection de l'Environnement américaine : 'Le réchauffement ? C'est juste la Terre qui fait des pirouettes et les volcans qui s'ennuient'.
Washington (Épicentre de la Réalité Alternative).
Dans une manœuvre d'une audace sémantique qui ferait pâlir d'envie les plus audacieux révisionnistes historiques, l'Agence de Protection de l'Environnement (EPA) des États-Unis a livré sa nouvelle doctrine climatique, un véritable manifeste néo-créationniste qui réinvente les causes du réchauffement planétaire. Fini le vulgaire carbone, ces scories d'une industrialisation coupable. Non, chers amis, notre climat n'est plus le jouet de l'homme, mais celui d'une Terre cabotine, prise de vertiges orbitaux, et de volcans mélancoliques, crachant leurs âmes avec une régularité que nul baromètre ne saurait prévoir.
La nouvelle doxa des chancelleries washingtoniennes est claire : la danse cosmique de notre sphère bleue, les sautes d'humeur de l'activité solaire et le simple bâillement des entrailles terrestres seraient les véritables architectes de notre fournaise actuelle. Une provocation intellectuelle d'une rare élégance, transformant les scientifiques du GIEC en de vulgaires prophètes de l'Apocalypse dépassés par une performance artistique planétaire.
Les échos de cette volte-face conceptuelle ont traversé l'Atlantique, déclenchant des vagues de stupeur mêlée d'admiration cynique. À Washington même, l'on raconte qu'un chef d'État, dont la sobriété intellectuelle est inversement proportionnelle à sa chevelure solaire, aurait lancé, lors d'un cénacle très privé, avec l'autorité d'un enfant gâté à qui l'on refuserait un troisième gâteau au chocolat : « Le réchauffement climatique ? Mais c'est une affaire de l'âme de la Terre ! Une thérapie tellurique, je dirais. Qui sommes-nous pour juger sa quête existentielle ? Nous, les petits humains, avec nos voitures et nos usines, ne sommes que des figurants dans son grand drame post-moderne ! »
Face à cette performance nihiliste, l'Organisation des Nations Unies, ce vaste syndic de copropriété planétaire où l'on s'écharpe pour des questions de poubelles et de bruit, a publié un mémorandum de "grave préoccupation stratégique". Les émissaires des nations dites "développées" ont multiplié les sommets de la dernière chance, brandissant des rapports scientifiques comme des reliques oubliées. Le Secrétaire Général, dans un élan de bravoure diplomatique, a même évoqué une "rupture conceptuelle du consensus international sur la gravitation politique". De vaines gesticulations, car chacun sait que face à une telle obstination, le dialogue bilatéral est devenu une partie de chaise musicale sans chaises.
L'avenir s'annonce donc sous le signe de l'absurdité élevée au rang d'art de gouverner. On murmure déjà que la prochaine étape diplomatique des États-Unis verra l'OMS déclarer que les pandémies ne sont que le "karma des virus" et le FMI attribuer les krachs boursiers à la "fatigue existentielle des marchés". Préparez-vous à une semaine intense : on attend un sommet extraordinaire de l'OTAN pour décider si le Soleil est une puissance amie ou un astre voyou. Mes chers lecteurs, l'heure est grave, mais la scène est tellement divertissante.
Zone de retour à la réalité
🤯 Vous n'avez pas compris la blague ? Lisez la réalité (c'est plus chiant).(Lien externe vers une source d'information garantie 100% sans humour)