Rapport climat de l'ONU : les États-Unis exigent une fin plus 'ouverte', avec option 'non-apocalypse'.
Nairobi (7e Assemblée des Nations unies pour l’Environnement).
Rapport climat de l'ONU : les États-Unis exigent une fin plus 'ouverte', avec option 'non-apocalypse'.
Nairobi (7e Assemblée des Nations unies pour l’Environnement).
Ah, les Nations Unies. Toujours aussi efficaces qu'un syndic de copropriété tentant de faire repeindre une façade en plein cataclysme. La dernière farce en date nous vient des profondeurs abyssales du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), où un rapport scientifique de plus de mille pages – un pensum que personne, pas même son rédacteur en chef, n’a dû lire intégralement – a fait l’objet d’un bras de fer digne d’une querelle de bac à sable.
Figurez-vous que le sacro-saint "résumé à l'intention des décideurs", ce condensé de trente pages censé éclairer les lumières de ce monde sur l'état de notre petite sphère bleue, a été purement et simplement bloqué. Un casus belli diplomatique d'une rare intensité. Le motif ? Des mentions "subversives" sur la sortie des énergies fossiles et les méfaits du plastique. C'est du "néo-dramatisme post-moderne", à en croire certains, qui déstabilise le statu quo.
Les États-Unis, menés par le visionnaire Donald Trump, ont visiblement jugé le script trop "déprimant". "Ce rapport, bien que techniquement compétent, manquait d'un certain... punch narratif," aurait-il déclaré par des canaux officieux. "Nous voulions une fin plus ouverte, avec un potentiel de franchise et, soyons clairs, une option 'non-apocalypse'. Les gens n'aiment pas les bad endings pour le prix de leur ticket." Un coup de maître dans l'art de la négociation bilatérale. L'Arabie saoudite et l'Iran, véritables virtuoses de la chancellerie, ont emboîté le pas, exigeant des amendements cosmétiques qui permettraient de maintenir le suspense jusqu'au bout du baril.
Le Secrétaire général de l'ONU, qui doit avoir l'impression de diriger une garderie internationale, a exprimé sa "profonde préoccupation" face à ce qui est décrit comme "une érosion sans précédent de la confiance dans l'expertise scientifique". Traduction : "Mes enfants, arrêtez de vous chamailler, c'est l'heure du goûter !"
La semaine prochaine, attendez-vous à ce que le sommet sur la faim dans le monde soit reporté car un chef d'État a exigé que les photos des enfants affamés soient remplacées par des clichés de repas équilibrés, pour une "meilleure expérience utilisateur". L'absurde, cet éternel recommencement.
Zone de retour à la réalité
🤯 Vous n'avez pas compris la blague ? Lisez la réalité (c'est plus chiant).(Lien externe vers une source d'information garantie 100% sans humour)