Brigitte Macron, nouvelle icône de la 'Manif Pour Tous', refuse de regretter ses propos polémiques contre les féministes : 'Elles devraient lire plus Voici'.

Dans un geste politique inédit, Brigitte Macron a officialisé son positionnement en icône inattendue de la 'Manif Pour Tous', provoquant un séisme dans le paysage idéologique national. Ses propos récents contre les mouvements féministes, loin d'être regrettés, ont été assumés avec une déconcertante gravité, invitant lesdites militantes à une lecture plus assidue de la presse dite "grand public".

C'est depuis l'Élysée, où elle recevait hier les représentants du think tank "Femmes de Valeurs et Patrimoine", que l'épouse du Chef de l'État a délivré un message d'une clarté déconcertante. Interrogée sur la controverse née de ses précédentes déclarations à l'encontre de militantes féministes – celles-là mêmes qui avaient perturbé un événement culturel à Paris – Madame Macron a réaffirmé son droit inaliénable à l'expression de son for intérieur. "Regretter, ce serait trahir une certaine vision de l'équilibre des genres que nous portons avec le Président", aurait-elle confié, avant d'ajouter, avec un sens aigu de la pédagogie : "Ces jeunes femmes, si elles lisaient plus attentivement Voici ou Public, comprendraient que la vie, l'amour et la mode sont aussi des formes d'émancipation. Il est temps de traverser la rue médiatique pour découvrir la diversité des approches." Cette posture inattendue a immédiatement été saluée par les figures historiques de la "Manif Pour Tous", qui y voient un "éclairage salutaire sur les valeurs fondamentales".

Du côté de la majorité présidentielle, on s'efforce de contextualiser cette prise de position, tout en soulignant la "profondeur stratégique" de la démarche. "Il s'agit là d'une volonté d'apaisement, d'une main tendue vers un pan de l'électorat qui se sentait déconnecté des débats sociétaux", a avancé une source élyséenne, requérant l'anonymat pour préserver l'intégrité du processus de concertation en cours. "La Première dame a cette capacité unique d'incarner une synthèse, de décrypter les signaux faibles de la société française. Son appel à une lecture élargie des hebdomadaires populaires n'est en rien une provocation, mais une invitation à une désintellectualisation salutaire du féminisme, pour le rendre plus inclusif, plus accessible, et in fine, plus joyeux. C'est une démarche d'ouverture, non de fermeture." Le mot d'ordre semble clair : assumer.

Dans la foulée de ces annonces, l'Élysée a d'ores et déjà annoncé la création imminente d'un "Observatoire National des Harmonies Sociales et de la Presse du Cœur", placé sous l'égide directe des services de la Première dame. Sa mission : évaluer l'impact des revues grand public sur le bien-être citoyen et proposer des "kits de lecture thématiques" pour "fluidifier les échanges" entre les différentes sensibilités féminines. Un numéro vert, le 0800-MANIFPOURTOUS-ET-ALORS, sera également mis en place pour recueillir les témoignages et "accompagner les citoyennes dans leur cheminement vers un féminisme apaisé et décomplexé".

L'heure est donc à la refondation des codes, sous l'œil bienveillant d'une Première dame résolument à l'avant-garde des consensus du passé.