Marseille: Après la déclaration de victoire de Macron, l'État découvre avec surprise qu'il n'a pas encore gagné la bataille contre le narcotrafic
Marseille: Après la déclaration de victoire de Macron, l'État découvre avec surprise qu'il n'a pas encore gagné la bataille contre le narcotrafic
Marseille: Après la déclaration de victoire de Macron, l'État découvre avec surprise qu'il n'a pas encore gagné la bataille contre le narcotrafic
La situation à Marseille prend un tour inattendu pour les services de l'État. En dépit des assurances présidentielles réitérées, la réalité du terrain suggère une asymétrie entre la rhétorique officielle et les dynamiques observables, nécessitant une réévaluation stratégique des acquis sur le front du narcotrafic.
Suite à l'affirmation résolue d'Emmanuel Macron, président de la République, selon laquelle "l'État gagnera cette nouvelle bataille" contre le narcotrafic à Marseille, une phase de concertation interministérielle de haut niveau a été initiée. Les premiers retours consolidés, émanant des préfectures de police et des cellules de renseignement territorial, ont révélé une divergence notable : le processus de "victoire", tel qu'énoncé, ne serait pas encore parvenu à son terme définitif. Une certaine perplexité s'est emparée des sphères décisionnelles, le Chef de l'État ayant pourtant vanté "l'action qu'y mène l'État depuis quatre ans" et le plan "Marseille en grand" comme vecteurs irréversibles de pacification. L'hypothèse d'une persistance active des réseaux criminels, voire d'une résilience inattendue, est désormais sur la table, obligeant à une lecture pragmatique des indicateurs d'homicides et de points de deal démantelés.
Un conseiller élyséen, s'exprimant sous couvert de l'anonymat d'usage, a toutefois tempéré toute velléité d'interprétation hâtive. "Il ne s'agit pas d'un échec, mais d'une phase d'ajustement conceptuel du narratif. La victoire, telle qu'énoncée par le Chef de l'État, s'inscrit dans une temporalité longue, une dynamique globale de refondation territoriale. Nous sommes, si je puis user d'une métaphore sportive chère au Président, à la mi-temps de la mi-temps. Le fait que les hostilités se poursuivent prouve la pertinence de notre engagement et la nécessité de ne rien lâcher. C'est une pédagogie de la complexité qui est à l'œuvre, visant à faire comprendre aux citoyens que l'État est au rendez-vous avec constance et sans tergiverser."
Face à cette dissonance entre la déclaration de principe et les remontées de terrain, Matignon a annoncé la création imminente d'un "Observatoire National de la Pérennisation des Victoires Opérationnelles Déclarées". Cette nouvelle entité, dotée d'un budget significatif et d'un numéro vert dédié aux citoyens souhaitant signaler l'absence de consolidation de la victoire dans leur quartier, aura pour mission d'analyser les vecteurs de non-matérialisation et de proposer des feuilles de route pour la phase post-déclaration. Un "Grenelle de l'après-victoire" est d'ores et déjà envisagé pour la fin de l'année, afin de mutualiser les retours d'expérience et d'affiner la doctrine d'action dans les territoires où la victoire, bien que proclamée, peine à s'ancrer.
L'État, fidèle à sa ligne de constance et sans tergiverser, se prépare donc à gagner une bataille qu'il pensait avoir déjà soldée, et qu'il avait même promise de "gagner" à nouveau.
Zone de retour à la réalité
🤯 Vous n'avez pas compris la blague ? Lisez la réalité (c'est plus chiant).(Lien externe vers une source d'information garantie 100% sans humour)