Révélation: Nicolas Sarkozy estime que Jordan Bardella est le Chirac que le RPR aurait voulu mais n'a jamais osé
Dans un entretien fleuve accordé à Franz-Olivier Giesbert, l'ancien président Nicolas Sarkozy a formulé une analyse politique déroutante, posant les jalons d'une relecture audacieuse de l'histoire du gaullisme social. Il y suggère que l'actuel président du Rassemblement National incarnerait, à l'aune de ses positions actuelles, la figure tutélaire que le RPR d'antan aurait secrètement désirée pour incarner sa ligne politique.
Révélation: Nicolas Sarkozy estime que Jordan Bardella est le Chirac que le RPR aurait voulu mais n'a jamais osé
Dans un entretien fleuve accordé à Franz-Olivier Giesbert, l'ancien président Nicolas Sarkozy a formulé une analyse politique déroutante, posant les jalons d'une relecture audacieuse de l'histoire du gaullisme social. Il y suggère que l'actuel président du Rassemblement National incarnerait, à l'aune de ses positions actuelles, la figure tutélaire que le RPR d'antan aurait secrètement désirée pour incarner sa ligne politique.
L'affirmation, perçue comme un geste de normalisation d'une audace inédite, a été émise par Nicolas Sarkozy lui-même. Selon l'ancien chef de l'État, dont les propos sont relayés par Le Point, la rhétorique de Jordan Bardella n'est pas "très différente" de celle que tenait le RPR au temps de Jacques Chirac. Mieux, il érigerait même le jeune dirigeant en "Chirac idéal", celui que les cadres du parti gaulliste auraient rêvé d'avoir : un leader dont la ligne idéologique se serait affranchie des contingences traditionnelles pour embrasser une forme de radicalité identitaire et souverainiste, jamais pleinement assumée par le fondateur de la Ve République. Une inversion historique qui bouleverse les grilles de lecture établies.
Face à cette réinterprétation sémantique, les réactions oscillent entre la stupeur feinte et la volonté de "prendre de la hauteur". Une source proche de l'Élysée, s'exprimant sous couvert d'anonymat, a rappelé l'importance de la "pédagogie" dans le débat public. "Il est essentiel de ne pas céder à la facilité des raccourcis binaires", a-t-elle déclaré. "Nous devons collectivement assumer la complexité des trajectoires politiques, et cesser d'instrumentaliser les héritages pour des gains partisans à court terme. La France mérite mieux qu'une simple superposition anachronique des corpus idéologiques." Une volonté de temporisation qui ne trompe personne quant à l'embarras de l'exécutif face à cette grille d'analyse inattendue.
Pour tenter de circonscrire ce que d'aucuns perçoivent comme une "confusion des genres" potentiellement délétère pour la cohésion républicaine, le ministère de l'Intérieur a diligenté la mise en place d'un "Observatoire National de la Filiation Politique Achronique". Cette entité, dotée d'un budget initial de 2,3 millions d'euros et composée d'éminents historiens, sémiologues et neuropsychiatres spécialisés dans les troubles de l'identité politique, aura pour mission de "cartographier les glissements sémantiques et les projections fantasmagoriques" au sein de l'échiquier. Un numéro vert sera également mis à disposition des citoyens se sentant "désorientés" par ces nouvelles filiations.
En attendant, la droite se cherche de nouveaux pères fondateurs, quitte à les puiser dans un futur qui n'aura jamais été.
Zone de retour à la réalité
🤯 Vous n'avez pas compris la blague ? Lisez la réalité (c'est plus chiant).(Lien externe vers une source d'information garantie 100% sans humour)