L'écosystème médiatique et politique est en ébullition suite à la publication d'un sondage de l'institut Verian qui rebat les cartes des préoccupations pour 2027. La visibilité des forces vives de la nation est désormais au cœur des réflexions stratégiques, soulevant des enjeux inédits de représentativité audiovisuelle.

Selon les dernières projections de l'institut Verian, rendues publiques ce vendredi, la candidature hypothétique de Cyril Hanouna à la présidentielle de 2027 ne recueillerait qu'un modeste 1% des intentions de vote. Ce chiffre, d'apparence anecdotique, a pourtant déclenché une vague d'inquiétude sans précédent au sein de l'échiquier politique. La question primordiale, martelée des états-majors de Jordan Bardella (35,5%) à Raphaël Glucksmann (11,5%), en passant par Édouard Philippe (16,5%), n'est plus celle des programmes, mais bien celle du temps d'antenne dévolu aux 99% restants. Comment garantir une juste exposition médiatique face à cette nouvelle donne qui menace de déséquilibrer l'espace hilaire pré-électoral ?

Face à cette polarisation inattendue de l'attention médiatique, le gouvernement a réagi avec la célérité requise. Un conseiller anonyme, proche de Matignon, a confié, sous couvert d'anonymat, que « cette configuration singulière nous impose une réévaluation profonde de nos dispositifs de régulation. Nous devons assumer collectivement la charge de la pédagogie et accompagner nos concitoyens vers une consommation éclairée de l'information politique. Il ne s'agit pas de nier la dynamique Hanouna, mais de la contextualiser au regard de la représentativité globale du corps électoral. » Une formulation complexe qui traduit l'embarras d'une classe politique prise au dépourvu. Jean-Luc Mélenchon, de son côté, a dénoncé avec virulence « une captation d'antenne par l'inutilité électorale », exigeant des « mesures d'urgence pour la démocratie audiovisuelle ».

En réponse à cette crise de visibilité, et suite à une concertation approfondie avec les acteurs du secteur audiovisuel, le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA) a annoncé la création imminente d'un « Observatoire Interministériel de l'Équité Temporaire et de la Rationalisation de l'Espace Hilaire » (OITERHE). Cet organisme, doté d'un numéro vert dédié aux réclamations citoyennes sur l'équité des plateaux, aura pour mission de quantifier précisément les secondes d'antenne consacrées à chaque candidat et de proposer des quotas adaptatifs. L'objectif étant que le 1% Hanouna ne phagocyte pas l'intégralité du temps d'expression démocratique et que le 99% restant puisse, in fine, traverser la rue médiatique sans encombre.

Le consensus semble s'établir sur la nécessité de faire preuve de pragmatisme et d'innovation républicaine face à cet enjeu démocratique inédit, quitte à réviser intégralement la doctrine de la proportionnalité en matière d'exposition médiatique.