Grève au Louvre : la Joconde, épuisée par les selfies, exige une sieste obligatoire pour toutes les œuvres de plus de 500 ans
Jean-Pierre, 72 ans, ancien chauffeur de bus à la retraite
La capitale française est sous le choc. Un vent de discorde, d'une ampleur inédite, souffle sur les couloirs sacrés du musée du Louvre. Ce n'est plus seulement le personnel humain qui manifeste son mécontentement, mais les œuvres elles-mêmes, ces icônes millénaires, qui, au bord de l'implosion nerveuse, osent réclamer leur dû. L'émotion est palpable, la stupeur totale.
Au cœur de cette crise sans précédent, la Joconde, figure emblématique, a lancé un cri du cœur qui résonne bien au-delà de sa vitrine protectrice. Selon nos informations exclusives, épuisée par des siècles d'admiration ininterrompue et l'invasion implacable des « selfies », elle aurait formellement déposé un préavis de grève. « Nous sommes des êtres sensibles ! », aurait-elle murmuré à travers les siècles, lors d'une réunion clandestine d'œuvres d'art organisée en catimini derrière les réserves de la section égyptienne. « L'éternité, c'est fatiguant. Et devoir garder ce sourire mystérieux devant des millions de flashs, c'est une torture ! »
La demande est claire : une sieste obligatoire de 14h à 16h, chaque jour, pour toutes les œuvres de plus de 500 ans. Une revendication relayée par le nouveau syndicat « Les Ancêtres du Pinceau et du Ciseau » (LAPC), créé de toute urgence pour défendre les droits ancestraux des œuvres d'art.
Dans les rues de Paris, l'incompréhension le dispute à la compassion. « C'est une honte ! », s'exclame Jean-Pierre, 72 ans, ancien chauffeur de bus à la retraite, les yeux embués. « Penser que nos pauvres tableaux, nos sculptures, nos momies, travaillent dans de telles conditions ! Je comprends la Joconde. Moi, après 10 ans de retraite, je suis toujours crevé ! » Un peu plus loin, Chantal, 48 ans, vendeuse de souvenirs, est plus pragmatique mais non moins émue : « Si la Joconde est en grève, qui va attirer les touristes ? C'est toute l'économie du quartier qui s'effondre ! Mes petites statuettes de la Tour Eiffel ne se vendront plus ! C'est la fin d'un monde ! »
Face à l'ampleur du mouvement, les autorités culturelles, prises de court, tenteraient de minimiser la crise. Une « commission d'évaluation du burn-out pictural » aurait été mise en place pour étudier l'impact des « luminosités intrusives » et des « interactions humaines prolongées » sur le moral des pigments. Un protocole de « micro-siestes muséales » de 15 minutes serait envisagé, mais le LAPC le juge déjà insuffisant.
Ainsi, tandis que les flashs des smartphones continuent de crépiter, une question reste sur toutes les lèvres : le repos de nos ancêtres artistiques est-il le prix à payer pour l'immortalité culturelle ? Ou bien sommes-nous, modestes mortels, à la veille d'une révolution esthétique où le silence et l'obscurité deviendront les nouveaux écrins de la beauté éternelle ? Seul l'avenir, ou peut-être une prochaine sieste, nous le dira.
Zone de retour à la réalité
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