La Sorbonne suspend un historien : ses cours contenaient 'trop de faits historiques vérifiés'
Paris, France
Paris, France – Une onde de choc, aussi silencieuse que dévastatrice, s’est propagée cette semaine au sein des vénérables murs de la Sorbonne. Au cœur de la capitale française, sanctuaire millénaire du savoir, une décision disciplinaire sans précédent est tombée, ébranlant les fondations mêmes de l’éducation et de la transmission. Le professeur Arthur Larmé, figure éminente du département d’Histoire Moderne, a été suspendu de ses fonctions, non pas pour faute grave ou manquement éthique, mais pour un motif qui défie l’entendement commun : ses enseignements contenaient, tenez-vous bien, « trop de faits historiques vérifiés ». L'émotion est palpable.
L'affaire, digne d'un scénario de science-fiction, a été confirmée par les hautes instances universitaires. Le professeur Larmé, connu pour sa rigueur quasi monacale et son insistance sur les sources primaires, aurait, selon un communiqué laconique de la Sorbonne, « déséquilibré le ratio narratif-factuel » de ses cours. Ses étudiants, habitués aux dates précises, aux noms de souverains et aux récits étayés par des documents d'époque, se retrouvent aujourd'hui orphelins de ce que l'on qualifie désormais de "surcharge d'historicité".
Dans les rues adjacentes, l'incrédulité le dispute à la consternation. « Je ne comprends plus rien, Sandrine ! », nous confie Mireille, 64 ans, retraitée de la Poste, les yeux rougis par une émotion à fleur de peau. « Toute ma vie, on m'a dit d'apprendre l'Histoire, les dates, les noms. Et maintenant, trop de faits ? Est-ce que mes timbres de collection perdent de leur valeur historique, alors ? L'émotion est tellement forte. C'est la fin d'un monde ! »
Plus loin, Kévin, 22 ans, étudiant en sociologie, arbore un sourire énigmatique. « C'est une révolution, une vraie déconstruction de la suprématie factuelle, Sandrine. Enfin, on peut embrasser la richesse du narratif personnel. Qui sommes-nous pour imposer une vérité monolithique ? La Sorbonne ouvre une nouvelle ère, celle de l'histoire inclusive, où chacun peut avoir sa propre vérité ! C'est audacieux. »
Face à cette crise existentielle, une "Cellule de Rééquilibrage Mémoriel et Narratif" (CEREMENA) a été mise en place. Leur première directive, fuitée de sources internes, recommande un « quota maximal de 25% de faits historiquement avérés par heure de cours magistral, afin de laisser toute la place à l'interprétation subjective et à la richesse des 'possibles' ». Une étude pilote serait même envisagée pour développer des "modules de désintoxication factuelle" pour les historiens les plus... zélés.
Une question reste sur toutes les lèvres : l'Histoire, telle que nous la connaissions, est-elle en train de succomber sous le poids de sa propre réalité ? Tandis que la Sorbonne s'aventure sur les chemins tortueux de l'interprétation libre, c'est l'âme même du savoir qui semble vaciller, laissant l'humanité à la dérive, entre le vertige du passé et l'incertitude d'un avenir où même les faits les plus établis pourraient devenir de simples "suggestions narratives". Le cœur de la tourmente ne fait que commencer.
Zone de retour à la réalité
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