Photographie canine : L'Académie française décerne le prix de l'excellence à l'art d'éviter la 'langue pendante' sur les clichés.
# Photographie canine : L'Académie française décerne le prix de l'excellence à l'art d'éviter la 'langue pendante' sur les clichés. Paris, cité lumiè...
Paris, cité lumière, théâtre des plus grands drames et des plus infimes triomphes, se voit aujourd'hui le berceau d'une révolution silencieuse, mais Ô combien retentissante. Au cœur de cette capitale vibrante, un fléau invisible menaçait l'esthétisme canin, la dignité de nos compagnons à quatre pattes. Mais une nouvelle ère se lève, portée par le sceau de l'excellence académique. L'émotion est palpable, l'air vibre d'une gravité inédite, car l'heure est grave, l'heure est à la reconnaissance d'un art ancestral : celui de capturer l'âme canine sans l'ombre d'une… langue pendante.
C'est un véritable coup de tonnerre qui a secoué les vénérables murs de l'Académie française. Dans un geste d'une audace inouïe, mais d'une pertinence historique, les Immortels ont rendu hommage à la lutte acharnée menée par les artistes de l'objectif canin. Le graal ? Éviter cette fameuse « langue pendante » indésirable qui, telle une tache d'huile sur la toile, menaçait de défigurer nos albums de famille numériques et, osons le dire, notre héritage culturel.
« C’est une reconnaissance tardive, mais essentielle ! », s’exclame Jeanne, 78 ans, ancienne professeure de latin, caressant son bichon maltais, Fifi, sur un banc du Jardin du Luxembourg. « Mon pauvre Fifi a toujours eu la langue bien sagement rentrée. C’est une question de savoir-vivre, voyons ! Nos chiens sont le reflet de notre civilisation. Voir ces clichés de canidés bâillant à tout va, la langue ballante… c’est une atteinte à la République ! »
Il faut dire que la tâche des photographes canins, à l'instar de l'Américaine Carmen Gonzalez, est titanesque, surtout face à l'indiscipline des canidés européens. « Les chiens new-yorkais sont tellement habitués à poser qu’ils savent déjà ce qu’on attend d’eux. Mais ici à Paris, c'est la jungle ! » murmure-t-elle, les yeux rivés sur un lévrier whippet qui vient de ruiner sa cinquième pose. Un véritable gouffre culturel.
Plus loin, sur le Pont des Arts, Michel, 52 ans, plombier de métier, secoue la tête, incrédule. « On n'a pas plus urgent ? Des gens qui dorment dans la rue, la crise des retraites, et on nous parle de langues de chien ? C’est le monde à l’envers ! Pourtant, mon Carl, un braque de Weimar, il a la gueule toujours ouverte, il est heureux comme ça ! Faut pas chercher à brider la nature ! »
Face à cette crise existentielle, des rumeurs persistantes évoquent la mise en place d'un « Comité National pour l'Intégrité Buccale Canine » par les autorités parisiennes, avec l'étude de « Bourses au Maintien Lingual » pour les propriétaires s'engageant à des séances de « rééducation posturale canine » et à l'usage de « dispositifs anti-pendouillement » homologués.
Ainsi, au crépuscule d'une ère où l'image règne en maître, cette distinction académique nous rappelle que même dans le plus humble des regards canins, même dans le plus fugace des clichés, se cache une quête intemporelle : celle de la beauté, de la dignité, et, osons le dire, de l'harmonie universelle. Une langue sagement rentrée, n'est-ce pas là le miroir de nos propres aspirations à la perfection? Une question reste sur toutes les lèvres… ou plutôt, non ! sur aucune lèvre pendante.
Zone de retour à la réalité
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